BDS eSports

L’ambition de BDS

La structure rose et bleue fait de plus en plus parler d’elle. Une équipe de stars sur Rainbow Six, des ressources financières bien présentes ainsi qu’une ambition fièrement affichée sur d’autres jeux. On fait le tour avec Alex Koenig, responsable chez BDS esport.

Commençons par une petite présentation, peut-être que certaines personnes ne connaissent pas l’entreprise prochainement basée à Genève. Alors voici un léger résumé des faits depuis leur premier tweet le 30 mai 2019 :

  • Une qualification pour la Challenger League sur Rainbow Six Siege
  • L’organisation d’un tournoi Fortnite avec un cash prize de 10’000 Euro
  • L’annonce d’une Gaming House à Genève
  • Le départ de leur équipe Apex Legends pour l’Invitational en Pologne

Impressionnant, n’est-ce pas ? Même « Tpex » trouve cela rapide. « C’est vrai que ça peut choquer, maintenant nous avons la chance d’avoir les ressources pour avancer rapidement. C’est à nous de gérer, de ne pas se brûler les ailes. »

Le Commencement

Pour mieux comprendre cette ascension, retournons à la Gamers Assembly 2019, là où tout a commencé. « Il y a comme dans chaque grand événement, une journée presse ou business, c’est à cette occasion que les premiers contacts avec les joueurs et membres du staff ont été pris par le fondateur Patrice Bailo de Spoelbrech. Cela faisait plus d’une année et demie qu’il travaillait sur comment bien développer une structure esport, il ne manquait plus que le jeu et les hommes » explique l’ancien joueur de chez BeGenius. Après une seconde rencontre, cette fois-ci dans la ville de Calvin, le projet a été lancé. « Oui, nous sommes partis sur le choix de commencer avec R6 et des grands noms. »

Alors si l’équipe n’est plus exactement la même qu’au début, la line up affiche actuellement : Panix, Rafale, rxwd, Renshiro et enfin Shaiiko. Des joueurs qui ont tous évolué au plus haut niveau sur le jeu. Alors comment financer des joueurs professionnels au début d’une aventure ? Si nous interrogeons la toile, nous apprenons que Patrice Bailo de Spoelbrech, le fondateur de BDS esport, est un héritier belge qui a brillé dans le monde des affaires avec une fortune assez conséquente. Alex Koenig n’en sait pas plus, malheureusement pour notre curiosité : « Je peux vous redire tout ce que vous trouverez sur Internet. En revanche, ce que je peux vous apprendre, c’est que Patrice est un passionné, BDS est son bébé et il y croit dur comme fer. Il a choisi Genève (lieu de résidence du fondateur) comme ville pour la structure afin qu’on soit proche de lui. Il aurait pu choisir une ville en France, où les loyers sont beaucoup plus abordables.

« Être la première structure suisse »

Maintenant que les différents programmes sont lancés, il faut trouver un but précis. Une ambition qui poussera tous les membres vers le même objectif. Le général manager l’a déjà trouvé : nous voulons être la première structure suisse ayant des grosses équipes sur différentes compétitions européennes et ensuite mondiales. » Il est vrai qu’aucune formation suisse ne peut se targuer d’être présente sur plusieurs jeux. Le FC Basel esport est présent à la plus grande échelle sur Fifa mais uniquement ce jeu, pareil pour le Lausanne esport avec Hearthstone. Un défi qui ne fait pas peur : « Non, une fois que les équipes seront bien installées, on s’attaquera aux différentes compétitions en Suisse. D’ailleurs nous participons déjà au R6Nationals et nous serons ce week-end à Zurich » nous dit « Tpex ».

 

Panix et Shaiiko sur le devant de la scène

Si le responsable rose et bleu nous assure que tous les jeux sont logés à la même enseigne, forcément la franchise d’Ubisoft prend le pas sur Fortnite et Apex Legends. Les noms cités auparavant sont tous reconnaissables pour les connaisseurs mais nous allons nous attarder sur deux d’entre eux.

Dimitri « Panix » de Longeaux est certainement le plus connu. De plus, le franco-suisse s’intègre parfaitement dans le projet, déjà par sa double nationalité même si cela n’a pas joué durant le recrutement. « Il est vrai que c’est un plus… mais avant tout nous avons cru en lui. Nous savions qu’il avait un niveau incroyable, aujourd’hui il nous le prouve, ensuite il possède une image et une réputation de qualité » décrit Monsieur Koenig.

Et pour finir, Stéphane « Shaiiko » Lebleu l’opener de cette équipe. Accusé un temps de tricherie, il a été depuis blanchi et réhabilité à la compétition. Depuis, il montre qu’il possède un des « aim » les plus solides d’Europe voire du Monde. Un joueur qui a toute la confiance de son chef d’équipe : « On sait de quoi il est capable, quand il est en forme c’est très compliqué pour l’équipe adverse. En plus, on joue un peu avec son image. Par exemple, dans la communauté anglaise, ils sont toujours sur l’image du tricheur. Alors sur les réseaux sociaux on joue un peu avec ça, même lui en rigole maintenant, il sait qu’il n’a jamais rien fait et le plus important, c’est d’avancer et surtout de gagner en compétition pour faire taire les gens. »

Nous en savons un peu plus, à présent, sur la fameuse structure BDS esport. Fort est de constater qu’ils seront difficiles à stopper dans leur progression. Surtout que plusieurs surprises sont à venir. Il faut savoir qu’ils seront attendus au tournant. Divers projets de ce type se sont vus arrêtés sans raison évidente, à eux de prouver qu’ils peuvent aller tutoyer les sommets de l’esport. C’est tout le mal qu’on leur souhaite.

Julio Mestre

Redakteur

Amoureux de sports, c’est logiquement le premier Pro Evolution Soccer qui a conduit Julio dans le monde du jeux vidéo. N’ayant aucun talent pour les FPS, Dofus sera son MMORPG de prédilection avant de découvrir Rainbow 6 Siège qui ne quitte plus son esprit depuis. Compétitif sur Fifa en club pro, le cast sur Twitch de ce même jeu occupe le reste de son temps libre. Il adore rapporter tout ce qui se passe dans l’univers du gaming via l’écriture ou la vidéo

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